Un total de 400 hectares à restaurer et protéger

Chaque parcelle fera l’objet de travaux de restauration spécifiques. Certains types de travaux sont bien connus et utilisés depuis des années dans la région. Des prés de fauche seront par exemple recréés à partir du déboisement de plantations forestières artificielles (épicéas, peupliers…), suivi du broyage des souches. Du foin rempli de semences, collecté sur des prés voisins encore riches en espèces, sera alors répandu, suivi d’une fauche annuelle. Des pelouses calcaires seront recréées par un débroussaillement suivi d’un pâturage par des moutons ou des chèvres. 

 

Photo: Xavier Janssens

L'innovation à l'honneur

La recherche scientifique sera également mise à l’honneur. Les techniques de restauration et de   gestion de biotopes tels que les bas-marais alcalins ou les pelouses sur sables sont en effet encore mal connues. Elles feront donc l’objet de collecte d’informations et d’expertises étrangères, de tests, et surtout d’un suivi scientifique très rigoureux, opéré notamment par le Jardin Botanique National de Belgique. Le Jardin Botanique procédera aussi à des collectes de graines, à leur mise en culture et probablement au renforcement de certaines populations, notamment de pelouses sur sable ou de nardaies. Cette action pourrait concerner deux espèces d’œillet, l’immortelle des sables, la campanule agglomérée, le pied de chat dioïque et l’arnica.

 

 

 

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